Et maintenant ?...

30-06-2012 à 19:15:20
Un nouveau Gouvernement est aujourd’hui en place . Une nouvelle ministre de l’Ecologie est à son poste . Les écologistes sont eux-mêmes partenaires de cette nouvelle équipe et auront l’occasion de donner leur avis et éventuellement de faire pencher la balance sur certains dossiers surtout s’ils veulent rester cohérents et crédibles , avec eux-mêmes et avec leur électorat ... Alors ...

Et maintenant ?

Quels sont les contacts des Associations avec cette nouvelle équipe ?

Quelles sont les perspectives ? Quelles seront les prochaines actions décidées par les Associations et à l’appui de quelle stratégie pour obtenir une réintroduction en Béarn sachant que si celle-ci n’a pas lieu en début de quinquennat les enjeux électoraux de sa deuxième moitié verrouilleront durablement toute avancée du dossier .

Nous sommes dans une situation où le pastoralisme extrême tente de transformer le milieu naturel Pyrénéen en vaste parc à bétail et a décidé pour entretenir cet espace à sa convenance d’éliminer toute biodiversité gênante . Sans vergogne et sans vertu . Une aberration !

Parallèlement , côté Français nous observons qu’il n’y a toujours aucun respect de la Convention de Berne , que l’ours est toujours classé sur la liste rouge de l’UICN et que la France est au 5ème rang mondial de la disparition des espèces ! Affligeant , après un Grenelle de l’environnement , une année de la biodiversité , une année de la forêt .... On se moque de nous !
Toujours sans vergogne et sans vertu !

Parallèlement , côté Européen nous ne voyons rien venir en tout cas rien qui puisse persuader la France de devenir un peu plus vertueuse dans le respect du vivant . L’ UE est aux abonnés absents ... Et on a l’impression que depuis le temps que ça dure , ça pourrait durer encore longtemps ! Sans vergogne et sans vertu !

Parallèlement , côté Espagnol où nous mettions nos espoirs ... beaucoup de bla-bla ... En premier lieu pour apprendre que le projet Life est tombé à l’eau , classé dans la rubrique arnaque ...

" Dernières nouvelles:

Life Project milliardaire pour l'ours.
Il semble que l'UE a définitivement rejeté le projet de vie soumis à la conservation de l'ours brun dans les Monts Cantabriques et les Pyrénées, d'un montant de 14 millions d'euros, et qui était l'un des plus grand de tentative de fraude à la conservation de la biodiversité dans Espagne. ( Fapas ) "


Ceci me faisant penser à tout le pactole touché par l’IPHB au nom de l’ours alors que ce dernier continuait de disparaître dans un dossier géré de main de maître par cette Institution et dans un dossier ou toute réintroduction était bien évidemment exclue . Quelle arnaque ! Toujours sans vergogne et sans vertu ! ... Perso 14 millions , à condition que des ours soient effectivement lâchés , ça ne m’aurait pas gêné . Mais les écologistes espagnols , et l’UE qui ont une vraie morale et une vraie conscience en ont décidé autrement !
Pourtant beaucoup de monde y a cru ! Je me demande qui a eu l’aplomb de lancer ce dossier foireux ! On nous a même dit à un moment qu’il y avait deux dossiers ? Où est passé le second ? ...

Bref, parallèlement, côté Aragonais , encore du bla-bla , on parle beaucoup de l’ours ... Il n’y a qu’à consulter " El Périodico Aragon " régulièrement pour s’en rendre compte . Peut-être plus qu’en France , l’ours y fait l’actualité . On fait revivre l’ours bouc émissaire , porteur de toutes les plaintes du pastoralisme , porteur de tous les espoirs de subventions , plantigrade symbole du marasme de la profession . Même Néré et sa prédation de quatre malheureuses brebis a vu ses exploits relayés dans la presse Aragonaise de façon , me semble t-il , toute à fait exagérée , à la limite de la psychose ... Que signifie cette nouvelle omniprésence de l’ours en Aragon ces derniers temps ? ... Pensent-ils qu’une réintroduction est proche ? Cherchent-ils seulement des subventions ? ...

http://www.elperiodicodearagon.com/noticias/aragon/los-osos-atacan-a-ovejas-en-los-valles-de-ossau-y-aspe_769000.html

Alors , je me répète , et maintenant , où en sommes-nous ? Quelles sont les perspectives et quelles sont les actions à venir , quelle est la feuille de route et autour de quelle stratégie ? Comment contraindre le Gouvernement actuel à tenir les engagements et la parole de la France donnée par l’équipe précédente et comment éventuellement aller au-delà ? Sachant qu’une seule ourse pour relancer un noyau , c’est absolument ridicule même si c’est un début .

Le temps est compté si on veut voir l’an prochain une ourse lâchée en Haut-Béarn . Si on veut voir les gènes du dernier représentant Pyrénéen Cannelito enfin fertiliser de son identité l'ensemble de la population et redonner ainsi un avenir à la lignée de Cannelle ...

Je suis sur que je ne suis pas le seul à attendre une réponse de l’ensemble des Associations concernées ( Cap Ours ), dont l'ADET, à cette question ...

Et maintenant ?...

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01-07-2012 à 10:17:58

Salut,
les différentes caisses étant vides et le temps pressant, il me semble qu'une première solution d'attente serait de transloquer une des jeunes ourses du noyau centrale vers Néré et Cannellito pour les faire participer à la reproduction et créer un peu de brassage génétique, ce plutôt que d'attendre une hypothétique décision de l'état.

A+
01-07-2012 à 12:38:11
Je partage l'avis de Grégory . J'espère qu'on ne va pas avoir cinq nouvelles années d'espoir et d'attente déçus surtout en sachant qu'il ne se passera rien de politiquement positif au niveau de ce dossier en seconde partie de quinquennat . Ce qui sera fait , le sera parce que cela aura été décidé en début de mandature . Après il sera trop tard , l'expérience le prouve, rien n'est obtenu en cas de nécessité pour une équipe gouvernante d'assurer sa réélection .

Si la croissance et les naissances sont au rendez-vous cette année , il pourrait effectivement être envisagé de transférer une ou deux jeunes femelles du noyau Central vers le Béarn . Comme dans le même ordre d'idée on pourrait envisager de transférer les deux mâles béarnais dans l'autre sens . Avec la présence du FIEP en Béarn , je pense que la première option aura l'avantage . Dans tous les cas cette stratégie doit être sérieusement et rapidement étudiée par les Associations comme un recours nécessaire en cas d'inaction et renoncement de l'Etat .

Mais la priorité stratégique va d'abord dans le sens de contacts avec le Ministère de l'Environnement et d'une relance d'un dossier de réintroduction en faisant valoir l'engagement et la parole du précédent gouvernement ... Cette option de transfert inter régional de plantigrades ne doit pas exonérer l'Etat d'assurer ses engagements , ses obligations internationales et sa responsabilité et ne doit être prise qu'en dernier ressort ...



01-07-2012 à 13:56:07
Bonjour,
Cette proposition est interressante etcertainement faisable. N'attendons rien de ce gouvernement comme du précédent.
Bon dimanche
01-07-2012 à 16:01:03
Je ne suis pas juriste européen mais si je comprends bien la France par sa position est illégale vis à vis de ses engagements européens, donc pourquoi n'y a t'il aucune pressions légales venant de ce côté.
Les institutions européennes ne se sont pas arrêtées que je sache. Je me souviens il y a peu de la sanction vis à vis de la France sur la question du grand hamster d'Alsace.

"L'ours qui t'attrape est celui que tu ne vois pas"
01-07-2012 à 19:22:22
Le dossier de la sauvegarde de l'ours et du défaut de la France devrait être prochainement réexaminé par l'Europe ... Quand ? ... Qui peut le dire depuis le temps que court la plainte ? Avec un peu de chance et un bon timing , une condamnation européenne de la France pourrait éventuellement être un facteur positif de persuasion , de légitimité pour couper court à la colère des ultras pastoraux , et appuyer enfin une décision d'un lâcher d'ourse(s) en Haut-Béarn ...

Pour ce qui est d'un transfert de deux jeunes ourses des Pyrénées Centrales vers le Béarn , qui avait été une option évoquée par Chantal Jouanno il faut bien se rendre compte que ce serait amputer de deux éléments majeurs une population d'ours qui n'est pas encore pérenne , loin de là . Alors que transférer les deux mâles béarnais vers le Centre , ce serait au contraire renforcer un noyau existant vers la voie de la pérennisation et apporter immédiatement une solution à la menace de consanguinité . Si la meilleure solution est bien évidemment un renfort de la population par des ours étrangers, en cas de non décision gouvernementale dans les prochains mois , il faudra bien faire un choix d'action et tout choix de transfert comportera un risque .

Il va falloir que les Associations persuadent le Gouvernement d'honorer ses engagements pour ensuite agir vite et avec autorité afin d' éviter les contestations et les provocations dont usent habituellement les extrémistes dès qu'il y a une temporisation et des tergiversations de l'Etat .

J'espère que les Associations vont bientôt nous donner des nouvelles sur les choix stratégiques en cours , sur l'avancée du dossier ours au niveau de la France, au niveau de l'Espagne et au niveau de l' UE ...
01-07-2012 à 21:17:11
je ne crois plus personnellement à une action gouvernementale forte; il me semble alors clairement préférable de transférer d'abord une femelle vers Néré et Cannelito plutôt que l'inverse.
Pourquoi ? Parce que cela permet un maintien de l'ours dans la partie Ouest de la chaîne.
Si tu faisais l'inverse et donc que l'ours disparaissait de la partie ouest, je suis certain que les antis se précipiteraient pour expliquer que finalement l'ours n'était plus adapté à la zone et qu'il ne serait alors plus possible de concevoir sa présence sans une opposition systématique sur le secteur.

Enfin, il me semble que le noyau central peut d'ores et déjà supporter un premier transfert (cf la structure démographique à partir du cite de Philippe).

Mais soyons clairs, je suis assez certain qu'il ne se passera rien et que soit les ours bougeront d'eux mêmes soit le noyau ouest crèvera gentillement.
A+
02-07-2012 à 13:19:52
Et encore quand on voit la population de l'Ouest notamment celle des hautes pyrénées qui ne gardent rien, l'animal serait capable de se faire buter à coup de fusil (souvenez vous des plombs dans le corps de Franska).

Fragiliser la population du centre pour une femelle qui de toute manière ne pourra rendez viable le résidus de l'ouest n'a pas grand sens à mon avis, surtout quand entre les deux il y aura des abérrations comme le pays Toy qui ne garde rien et proteste, quand c'est pas pire, à chaque fois.
On aurait un noyeau non viable sans nouveaux lâchers des deux côtés au final.
Si la France a réussi à se faire condamner par l'Europe sur le cas du grand hamster le cas encore pire de l'ours ne devrait pas manquer de sanctions envers la France.

"L'ours qui t'attrape est celui que tu ne vois pas"
07-07-2012 à 21:17:21
Malheureusement exact....

Nos amis de l'AOC Barèges Gavarnie qui ont réussi à faire figurer au nom d'une tradition "ancestrale" de... 50 ans le principe du non gardiennage des brebis dans le texte de l'AOC ont clairement fait savoir que si Cannelito n'était pas enlevé ils le butteraient, et ce, sans provoquer plus de réaction que ça de la part des pouvoirs publics. Ce qui démontre s'il en était besoin l'inertie complice de ces derniers....
08-07-2012 à 08:21:28
Il est clair que tout ça est à réfléchir , mais je suppose que cette problématique a déjà due être abordée dans les Associations . Il me semble que la stratégie jusqu'à aujourd'hui est d'abord de prendre ce que veut bien lâcher le Gouvernement , même à minima et quel qu'en soit le lieu en espérant que bonne dame nature fasse le reste . Hélas le précédent gouvernement n'a rien lâché , ni même acté le remplacement immédiat et sans discussion des ours morts du fait de la responsabilité de l'homme . Tant que cette dernière mesure ne sera pas effectivement mise en place l'avenir des ours restera sous conditions ... Sans compter que cette mesure de remplacement pourrait atténuer les conséquences actuellement dramatiques de tout accident de chasse et ainsi apaiser quelques tensions avec le monde cynégétique .

Le but d'un lâcher en Béarn serait de donner un avenir génétique à travers Cannelito à la lignée de Cannelle mais aussi de sauvegarder un territoire ancestral . Pour autant il faut rappeler que pour espérer un noyau sérieux et stabilisé en Béarn il faudrait lâcher sept femelles et trois mâles ... C'est un peu plus qu'une paille si on considère qu'en huit ans pas une seule femelle n'a encore été lâchée !... Les faits sont là , en Béarn le compte à rebours est toujours d'actualité ! ... A côté de ça il ne faudrait que trois femelles et un mâle pour stabiliser la population des Pyrénées Centrales et palier aux effets de la consanguinité puisqu'il se trouve que Pyros est le père de 17 oursons ... Le mâle des trois ours supplémentaires et nécessaires pour les Pyrénées Centrales , on l'a déjà : ... Cannelito ! ... Personnellement je ne suis pas pour un transfert de femelles d'un noyau qui n'est ni pérenne ni génétiquement stable vers le Béarn . Rappelons que c'est la première raison invoquée par les Espagnols pour ne pas toucher à leur population .

Conclusion : on prendra ce qui viendra , ce que les Associations pourront obtenir , en se disant qu'un lâcher d'ours étrangers , ( au moins deux pour le sérieux et la cohérence ) ,en Béarn, c'est déjà ça ! ... Ceci dit il faudra que ce lâcher intervienne maintenant dans des délais très raisonnables , car il y a des limites dans le temps . Néré commence à se faire vieux , un accident peut arriver , et quand il n'y aura plus d'ours en Béarn il ne sera plus le temps de songer à une réintroduction . Donc avant qu'il ne soit trop tard, si les négociations et les tergiversations stériles qui dépassent maintenant les huit années devaient encore perdurer indéfiniment , avec le seul espoir pour horizon , il faudra peut-être envisager une autre solution et une autre stratégie , celle du transfert inter régional , ( encore une fois avant qu'il ne soit trop tard ) tour tenter de sauver les gènes de Cannelito qui sont absolument indispensables pour donner une descendance historique à la lignée de Cannelle , au brassage génétique mais aussi au lien indéfectible qui serait ainsi établi entre gènes de la souche pyrénéenne et slovène . Ce serait une grosse erreur et une faute impardonnable que d'abandonner Cannelito à son sort tout autant stérile que précaire en Hautes-Pyrénées . Il y a maintenant déjà trop longtemps que ça dure !

Considérant la conjoncture actuelle, le temps qui passe , et l'absence de sécheresse nous avons hâte de connaitre les tenants et les aboutissants qui vont faire l'histoire du plantigrade Pyrénéen dans le proche avenir ! ...
08-07-2012 à 18:10:12
En complément à mon précédent commentaire , et en attendant qu'on nous annonce sans doute très prochainement les premières observations d'ourses suitées il serait intéressant de savoir ce que sont devenues les deux demandes de lâchers déposées par l'ADET et Ferus le 8 décembre 2011 auprès des préfets du 64 et du 31 ... ?
08-07-2012 à 22:13:46
Tant que des pressions légales ne se feront pas entendre rien ne bougera je pense.....en effet pourquoi le gouvernement ferait il quelque chose.
Il ne prend pas de risque, et s'en fou.
Il y a bien moyen de le faire condmner vu la situation actuelle.

"L'ours qui t'attrape est celui que tu ne vois pas"
09-07-2012 à 12:45:01
Justement la situation actuelle empèche les instances européennes d'agir.
Qui voudrait, avec la crise qui nous frappe, intervenir en faveur de la biodiversité et de l'ours particulièrement.
Personne, cela serait très mal perçu, encore une fois les priorités sont ailleurs, bon nombre de pays, dont la France, sont en très grande difficulté et le gouvernement français a une excuse toute trouvée (la crise) pour ne pas intervenir sur ce sujet dérangeant.
Si l'on considère que la résolution de cette crise prendra certainement plusieurs années ( de 5 à 10 ans dans le meilleurs des cas), cela vous donne le délai d'attente pour tenter de sauver l'ours (réintroductions).
Si toutefois il n'a pas disparu avant !!!
C'est pour cette raison que je suis convaincu que l'ours en attendant des jours meilleurs, va devoir se débrouiller seul, et que le déplacement de Néré et de Cannellito vers les pyrénées centrales est la seule solution pour cela.

La nature sans les grands prédateurs n'est pas naturelle !!!


Didier 28
09-07-2012 à 13:36:38
Attention , il n'y a pas ou très peu de relation entre la crise économique et un lâcher d'ours , d'autant que les Associations ont déjà dit qu'elles prendraient tous les frais de réintroductions à leur charge . Il y a des S.D.F qui n'ont pas un rond et s'occupent pourtant très bien de leurs chiens ... On ne va quand même pas saborder l'avenir de la biodiversité et saloper la planète parce qu'il y a une crise internationale . Ce serait une bien mauvaise excuse et ne justifierait surtout pas que la France soit au 5eme rang mondial de la disparition des espèces ! Chaque Etat est responsable en la matière de ses engagements . Et chaque Etat se doit d'être exemplaire envers l'ensemble de la population et chacun de ses citoyens . Comment font donc les Espagnols qui sont en complète récession ? ... Ils continuent à avoir une politique écologique qui protège la biodiversité , dont l'ours et le lynx et valorisent, qui plus est, ces animaux de façon remarquable afin qu'ils soient des atouts économiques régionaux .

" L'ours, label des vallées pyrénéennes d'Aspe, d'Ossau et de Barétous ... L'ours enrichissant, l'ours valorisant la fonction et le rôle social du berger, de l'agriculteur, de l'artisan ... L'ours renforçant une identité montagnarde plus que jamais menacée de banalisation, dans l'uniformisation européenne ... Le mythe magnifiant la réalité, une réalité plus belle que le rêve ... " , (Marianne Bernard , Présidente de l'Association des Amis des Ours / 1992 . Si ça ce n'est pas économiquement porteur pour l'ensemble des Pyrénées , qu'est-ce qui le sera ? ...
09-07-2012 à 14:44:32
Mais je suis entièrement d'accord avec toi sur le fait que c'est une fausse excuse, ce que je dit, c'est que l'europe et donc le gouvernement français, ne s'intéressait déjà que très peu à la biodiversité avant la crise, alors aujourd'hui cela ne peut qu'être pire.
Il ne faut donc rien attendre d'eux, et quoique l'on en pense, la crise qui nous frappe aujourd'hui, a forcément une influencce négative sur les obligations que les gouvernements et l'europe, ont à protéger leur biodiversité.
La résolution de la crise économique actuelle est la seule et unique priorité des pays européens concernés et donc des instances européennes. C'est une vérité illogique certe, mais pourtant bien réelle.

La nature sans les grands prédateurs n'est pas naturelle !!!


Didier 28
09-07-2012 à 21:36:22
En même temps nous n avons pas encore testé ce nouveau gouvernement et si les associations prennent tout en charge pourquoi ne pas le solliciter ?
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