Excellente initiative de l'ADET que ce partenariat avec le journal METRO pour le baptême des oursons .
Voila une médiatisation profitable à la sauvegarde de l'ours en même temps qu'une tentative d'implication et de responsabilisation de la population .
On regrettera toutefois , même si ces oursons sont nés en France , qu'il n'y ait rien de participatif pour les espagnols autour de ce projet afin que ces derniers puissent, eux aussi, s'approprier en tant qu'acteurs la présence des nouveaux ours sur leur territoire .
Quant au FIEP
http://www.fiep-ours.com/lecture.php?op=lecture&sid=301
On dépasse le stade du pathétique . Le FIEP , qui nous sort une vieille photo souvenir aragonaise de 2011 , fait un pas de plus vers le recueillement et le silence autour de la tombe de l'ours en Béarn .
Bien bel effort et belle réussite , quand même , du FIEP à trouver encore des griffades , telles des aiguilles dans une meule de foin , et ainsi prouver que l'ours en l'absence totale d'avenir depuis plus de huit années n'est pas encore complètement mort en Béarn . Et après ?...
Nous ne pouvons cependant qu'être en admiration devant la ténacité du dernier plantigrade présent en Béarn , Néré , à tenir le FIEP au bout de ses pattes afin de continuer à faire vivre cette Association jusqu'à la dernière griffade et jusqu'au dernier poil ...
Car c'est bien le dernier ours qui fait vivre le FIEP en Béarn et non le contraire !
Néré va t-il ,à lui seul, sauvegarder encore longtemps cette Association ?... Certainement pas et il faudra , tôt ou tard , que le FIEP se reconvertisse dans un autre domaine de sauvegarde . Mais soyons sûrs sûrs , avec son talent de recherche , son sens de la survie et du quadrillage du terrain , qu'après le dernier poil elle finira par nous trouver un mammouth ! Car , comme dans le 94 , nous aurons bientôt plus de chances de trouver un mammouth laineux dans le 64 , que d'y trouver un ours !...
Le FIEP nous dit :
http://www.fiep-ours.com/lecture.php?op=lecture&sid=302
" Avec le FIEP Groupe ours Pyrénées, écrivez à Mme Delphine BATHO, ministre de l’Ecologie (246 boulevard St Germain, 75007 Paris) pour demander le sauvetage de l’ours en Béarn.
Nous ne laisserons pas disparaître ce fleuron de la biodiversité dans la moitié de son aire de répartition pyrénéenne. Cela rendrait impossible l’existence d’une population viable d’ours dans le massif pyrénéen ! "
Oui, c'est une bonne idée que d'écrire à Me Batho , ( même si ce genre de missive n'a jamais été en mesure de faire avancer quoi que ce soit surtout si l'on considère qu'une Consultation Publique et une pétition de grande ampleur auront été totalement inutiles il y a encore peu de temps en Béarn ... ), ne serait-il pas judicieux de faire passer, avec insistance et prosélytisme , cette annonce dans la presse locale plutôt que de prêcher les quelques convaincus qui viennent sur son site et sont complètement désespérés de lire toujours la même fatalité ... depuis plus de huit ans ? ...
Et puis , NON ET NON , la disparition maintenant inéluctable de la présence de l'ours en Béarn ne rendra pas impossible l'existence d'une population viable sur les Pyrénées . Cette affirmation du désespoir est heureusement absolument fausse . Les faits ainsi que la progression de la population du noyau central en sont la preuve . Il sera toujours temps qu'un noyau Central viable reparte dans des temps futurs à la reconquête du territoire béarnais ...
Dommage que le FIEP , n'ait pas trouvé de solution, ni d'appui politique , ni de sponsors efficaces afin de sortir de son isolement et de son impuissance . Dommage que le FIEP n'ait pas pu interrompre le cycle de la fatalité, ni pu nouer de véritables alliances pour des actions communes et un avenir commun avec les Pyrénées Centrales et avec les espagnols .
Afin de sortir des petites guérillas locales , la sauvegarde de l'ours Pyrénéen pour les années futures devra changer d'échelle et ne pourra se concevoir que dans une unité d'action culturelle , touristique , patrimoniale et économique la plus large possible entre les divers acteurs des territoires concernés de France et d'Espagne appuyés par des relais politiques indispensables ainsi que par l'action ciblée de sponsors médiatiques et financiers ( journaux , entreprises, régions , villes etc ... ) ...
