Une course pour sauver l'ours

Bonjour,
cela fait bien longtemps que je ne participe plus au forum. Par contre j'y retourne régulièrement pour avoir des nouvelles !
à une autre époque j'avais dit que l'avenir des ours dans les Pyrénées était au sud c'est à dire en Espagne. cela fait bien longtemps que je pense que la France ne fera plus rien pour les ours de ce côté des Pyrénées. Le seul espoir est l'Espagne. Il faut que nous Français nous puissions adhérer aux assos Espagnoles pour soutenir la protection de l'ours. Visiblement les assos Françaises sont courts-circuitées depuis bien longtemps et non plus aucun pouvoir de faire changer les choses (voir l'état du FIEP). Je connais l'Assos OSO PARDO, y en à t-il une autre dans les Pyrénées qui Oeuvre pour l'ours ? Merci pour votre réponse

Malheureusement d'accord avec Yvan.
Je pense que les assos françaises non pas la crédibilité nécessaire pour être entendu.
Je suis convaincu, en espérant me tromper, que les seules demandes qui peuvent encore aboutir sont, soit le déplacement des 2 ours isolés, soit l'échange éventuel, d'ours avec l'Espagne.
Je ne vois que ces solutions pour éviter la disparition, et cette fois ci définitive, de nos ours.
Je ne comprends pas cet acharnement a vouloir préserver 2 ours mâle inutiles dans les pyrénées occidentales, alors que leur présence est indispensable dans les pyrénées centrales, et ça, tout le monde le sait.
ALORS !!!

Les associations françaises ont permis quand même la réintroduction de 8 ours, qu'on fait les associations espagnoles ? Rien. Ne l'oublions pas.
Les ours présents en Espagne maintenant le sont grâce aux associations françaises.

De plus, cela fait longtemps que plein d'associations espagnoles lancent ce genre de nouvelle, pour le moment cela n'a été que du vent (ou de la recherche de subventions...)

Enfin, l'état de la population ursine en espagne est devenu un secret bien gardé, l'ETO n'est même plus mise au courant des découvertes, rien n'est publié... Comment voulez-vous que quoi que ce soit soit décidé quand on navigue dans une telle opacité ?

Non, vraiment, je pense qu'on a de la chance en France d'être si bien informé et d'avoir des associations réellement mobilisées.

Re Bonsoir,
dans mes propos, il n'était pas question de remettre en cause le travail des assos Française car je suis adhérent de Ferus du FIEP depuis 1993 et aussi de l'ADET. Simplement, je parlais du futur de l'ours qu'il soit du côté Français ou Espagnol. Selon moi pour ce qui est des années à venir, il n'y aura rien du côté Français car notre brave Hollande ne voudra en aucun cas se fâcher avec sa base politique dans les Pyrénées. En plus il n'a aucune âme d'écolo ce type pas plus que Sarko en avait une. A bien y réfléchir peut être moins. Ça me fait mal au ventre de dire cela mais la gauche n'a jamais rien fait pour l'ours c'est un fait et c'est comme ça. Alors oui moi j'espère qu'une chose c'est que les Espagnoles arrivent à obtenir le lâcher d'ours chez eux Ce sera toujours mieux que rien. Quant au deux ours en Béarn, en effet ils sont perdus mais si on les enlèvent, c'est le biotope qui va en prendre un coup. Je n'ai pas d'avis sur la délocalisation.
Pour ce qui est des infos, les chasseurs ont rencontré un bon paquets de ministres, Le premier, le ministre de l'Agriculture, et celui de l'écologie, la lettre du président des fédés est éloquent. Ils sont ravis et rassurés de leurs entrevues. cela présage d'un très bon avenir pour la nature pour l'ours pour le loup .... Vive la gauche ! moi j'ai l'impression que je suis fait Ba..... au printemps . Pas vous ?
Bonsoir

Je suis entièrement d'accord avec toi, à la virgule près !

Je préfère que le doute soit levé car pour ma part je suis très souvent d'accord avec tes propos.
Bonne soirée

http://rencontres-avec-la-nature.com/faune-flore/

Il n'est bien sûr pas question de critiquer l'investissement de l'ADET et de FERUS . Tout le monde est bien conscient que sans l'ADET il n'y aurait aujourd'hui plus un seul ours sur les Pyrénées .

Pour autant on ne peut pas en être arrivé là sans plus avancer et sans rien faire face à l'endogamie qui menace sérieusement l'ensemble de la population Centrale qui immanquablement régressera s'il n'y a pas une amélioration de la génétique et qui sera en outre affectée, à divers degrés, par les tares de la consanguinité sur l'ensemble de sa descendance .

La Buvette des Alpages nous apprend qu'il ne faut plus compter sur la plainte déposée par la France auprès de la Cour Européenne ... L' Europe considère que puisque la population ursine a augmenté depuis le dépôt de la plainte , c'est que tout va bien et que la France a fait son travail . La petite quantité d'ours, qui est en croissance, est prise en compte dans sa dynamique par l'Europe mais hélas cette dernière ignore totalement la piètre qualité du facteur génétique qui menace cette population .
Les Associations devraient déposer une nouvelle plainte pour dénoncer cela .

Quant au noyau béarnais n'étant pas pris en compte par l'Europe , ( ni par la France ), dans son devenir stérile , il est tout simplement éliminé . On pourra continuer à compter si l'on veut les années sans réintroduction depuis la mort de Cannelle , rien ne changera et le label PeDescaous finira lui-même par tomber en désuétude en ne méritant plus ses subventions faute de plantigrade en Béarn .
La logique voudrait que Néré et Cannelito soient transférés en Pyrénées Centrales , surtout Cannelito qui n'est plus en Béarn et qui risque sa peau en Pays Toy , mais hélas cela ne se fera pas car ces ours sont le seul gage de survie , jusqu'à la dernière griffade et jusqu'au dernier poil de l'Association FIEP ...

Il faut donc que les Associations ADET et FERUS se concentrent sur le seul avenir possible , c'est à dire sur l'avenir du noyau Central pour lui éviter les affres de l'endogamie et cessent de faire semblant de croire et de nous faire croire que le noyau Béarnais pourrait renaître de ses cendres par l'opération du St Esprit .

Quant à l'Espagne qui s'est parfaitement occupée de la sauvegarde de l'ours sur la chaîne des Cantabriques et alentours alors que la France prenait, elle, en charge les Pyrénées , il se trouve que ces Espagnols , particulièrement en Catalogne semblent aujourd'hui de plus en plus intéressés économiquement par la présence du plantigrade sur leur territoire . .. Alors il faut en profiter , il y a peut-être là une ouverture et il faut que les Associations Françaises s'entendent avec leurs homologues espagnoles sur un projet commun de réintroduction ...

Et bien Christophe, je suis aussi entièrement d'accord avec toi à la virgule près.

Merci Yvan
Les photos sur ton site sont absolument superbes !