Le présence de l'ours vide nos estives

13-11-2013 à 21:41:50

Salut,
merveilleux article dans "la dépêche" ce jour...ou un certain Mr Carrière (connaît pas), nous explique (à son insu, et oui c'est possible) que les élus d'Ariège s'en tapent royalement des éleveurs et encore plus des moutons !
Mais attention, les attaques d'ours si elles limitaient le nombre d'éleveurs sur les estives risqueraient de déséquilibrer le précaire budget de certaines communes. Eh ben voila, c'est écrit noir sur blanc.
Un petit extrait pour le plaisir :

"Aujourd’hui les éleveurs ne veulent pas prendre le risque de perdre leurs bêtes. Du coup, l’estive attire moins d’agriculteurs. Une baisse qui se répercute directement sur son budget.
Or des emprunts sont en cours. Si la situation n’évolue pas comme nous le souhaitons, cela va bientôt poser problème pour le remboursement de traites."

Et putain (désolé Mr le Modérateur) si vous cherchiez à attirer les touristes pour compenser ?
Mais non mais non, second extrait :

"Les associations pro-ours considèrent la présence de l’animal comme une chance pour le territoire et son développement…

Je suis persuadé que cela n’a pas amené davantage de touristes. Les municipalités s’emploient depuis plusieurs années à créer et à entretenir les sentiers de randonnées. Et cela en faisant travailler des entreprises locales. Le pastoralisme et le tourisme sont intimement liés. J’attends qu’on me quantifie ce que rapporte l’ours. C’est pourquoi j’ai demandé aux observateurs du ministère de l’Environnement venus cet été, de réaliser une étude sur la viabilité de l’ours dans nos montagnes. Le rapport doit être rendu prochainement."

Que tous ceux, dont Monsieur Carrière, qui ne sont jamais aller à VIELHA juste à 20 bornes de MELLES aillent jeter un coup d'oeil, des Hotels pour les touristes, une statue d'ours dans le village et depuis peu un parc animalier qui affiche clairement l'ours et le loup en vedette...
Perso j'y suis aller les deux dernières années dépenser de...l'argent.
Forcément comprendre ça c'est pas évident.
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14-11-2013 à 07:58:48
Apparemment les espagnols sont des gens plus intelligents que les français, des gens qui ont compris que la nature peut être rentable, et attirer une autre forme de tourisme (ceux qui s'intéressent à la vie sauvage).
Mais il est temps maintenant pour eux de le prouver en relâchant des ours.

La nature sans les grands prédateurs n'est pas naturelle !!!


Didier 28
14-11-2013 à 08:40:14
Bonjour,
pour abonder dans ce sens : ayant regardé hier au soir "Des Racines et des Ailes", ce fut une performance de n'avoir JAMAIS entendu le mot "ours" en deux heures d'émission sur le Haut Béarn et la Haute Ariège (ah si, pardon, une fois le mot "ours" a été prononcé au sujet d'un bas-reliefs dans une abbaye à Foix...). Quelle belle publicité pour cet emblème des Pyrénées que fut cet animal. Combien de français ont-ils appris qu'une vingtaine d'ours fréquentaient l'ouest de l'Ariège et le sud de la Haute-Garonne? On a pu apprécier les performances de l'IPHB au sujet des estives et qui a fait le beau avec l'argent qui, à l'origine, est issu de la protection de l'ours, quid du FIEP ??? Et pourtant pour l'Ariège je pensais que M. Olivier de Robert allait en dire un mot lorsqu'il est allé du côté du Couserans, que nenni, même lui s'est tu. Pour le reste de l'Ariège les antis ont éradiqué l'animal en toute impunité, mais en Couserans il en reste encore (pour le moment mais jusqu'à quand ?) alors pourquoi taire ce fait ?
On préfère en parler au sujet de l'entrée, en grandes pompes, des dernières dépouilles dans un muséum de Toulouse, c'est plus politiquement correct vu l'air du temps...
Quelle tristesse...

14-11-2013 à 12:46:29
Tout à fait d'accord avec toi Gregory, sauf peut-être sur le parc animalier...

https://ours-des-pyrenees.pagesperso-orange.fr
14-11-2013 à 16:22:48
Je me suis fait la même réflexion en regardant cette émission ... bizarre, il ne parle pas de l'ours !!!

La nature sans les grands prédateurs n'est pas naturelle !!!


Didier 28
14-11-2013 à 20:46:50

Salut Philippe,
je suis d'accord, un parc animalier ce n'est pas la panacée. Mais ils ont a Vielha le mérite de ne pas avoir honte de leur biodiversité et présente dans ce parc à tout un chacun ce qu'il y a dans les montagnes et ce que les gens auront peu de chance de voir.
Ils assument ces prédateurs cherchent à en tirer un profit légitime et ne se focalisent pas sur quelques pourcents d'opposants.

A+
18-11-2013 à 18:02:45
Le Parc animalier n'a d'intérêt que s'il est un outil pédagogique auprès des visiteurs pour faire accepter la présence de la faune sauvage et en particulier celle des grands prédateurs dans les Pyrénées. L'Aran Parc en Val d'Aran comme celui de Borce en Vallée d'Aspe s'inscrivent dans ce schéma . Les Associations devraient d'ailleurs profiter d'avantage de ces visiteurs qui viennent au sein de ces parcs pour leur faire signer des pétitions pro ours, pour vendre les produits de la cohabitation et gagner en adhérents .
30-04-2014 à 14:33:12
Yeap31, en quoi les antis on éradiqués l'ours ? De quelle période parles-tu ?
01-05-2014 à 08:47:34
Bonjour,
regarde la présence de l'ours : les plus à l'est sont dans le Couserans, alors qu'il y a quelques années on en voyait jusque dans l'Aude. Bon, il y en a qui sont revenus vers l'ouest (Balou, Moonboots), mais quid de ceux qui étaient dans le Vicdessos, plus rien. Où est passé Boutxy (lui on le sait! et Kouki avant lui), où sont passés d'autres mystérieusement disparus. Même dans le Couserans : où est passée Pollen ? une ourse adulte en pleine santé qui avait même eu un ourson, dont la carcasse a été retrouvée (de quoi est-il mort d'ailleurs?) et d'autres ours adultes qui ont aussi disparu ? Le fusil et le poison doivent bien fonctionner dans le coin... Je n'accuse pas, mais fais des constatations, c'est tout. Le plus grave est "qu'ils" s'en vantent et que ça ne provoque aucune réaction de la part des autorités. "Tout ours disparu de façon anthropique sera remplacé" (ministresse dixit). Moi j'aurais même rajouté "par deux ours" et ça ne mangeait pas de pain puisque ce n'est pas suivi d'effet.

01-05-2014 à 09:39:25
Je pense que cette autorité aurait du être appliquée dès le début, pour décourager tout acte de braconnage, maintenant il est trop tard, puisque dans l'esprit des "antis" rien ne sera fait pour remplacer les ours qu'ils suppriment (en toute discrétion et en toute impunité). Nous ne faisons que constater que tel ou tel ours a mystérieusement disparu, sans aucune réaction de l'état sur ce sujet. Il faudrait une très forte volonté gouvernementale pour inverser cette tendance, et nous savons tous qu'elle est très loin d'être là.

La nature sans les grands prédateurs n'est pas naturelle !!!


Didier 28
01-05-2014 à 10:42:44
Il faut se souvenir que dans les Pyrénées entre 1968 et 1984 naissaient chaque année ( sauf 1977 ) de1 à 3 oursons et probablement 4 en 1976 ( Source PNP ) ... Toute cette population a bien été détruite et éradiquée le plus souvent volontairement par les armes et le poison ... Chasse et surtout braconnage étant responsables de l'éradication physique des derniers spécimen. On ne peut oublier la fin fatale des dernières ourses de souche en Béarn dont Claude et Cannelle et les responsabilités sans excuses des nommés Apiou et Marquèze , il y en a eu hélas beaucoup d'autres avant eux... La troisième cause de destruction de l'animal aura été la perversité de la politique locale et nationale gérant le dossier ours associée à l'impuissance et à l'indifférence du P.N.P ... Alors quand le sort de l'animal aura été en fin de compte remis entre les mains de l'IPHB de J. Lassalle ce sera le coup fatal porté à la population béarnaise ainsi que la porte ouverte à tous les laxismes et aux méfaits qui emporteront par balles les derniers représentants dont Cannelle. On se souvient que même le vieux Papillon avait du plomb dans les fesses...
Tant que tout ours tué par l'homme ne sera pas systématiquement remplacé par une réintroduction, ce tant que la population n'est pas viable ou au moins une cinquantaine d'individus, le plantigrade restera sous la menace des accidents de chasse et du braconnage... Un telle mesure si elle était prise pourrait sur le terrain améliorer la cohabitation avec la chasse et ses risques...
Pour autant il ne faut surtout pas négliger à l'avenir les méfaits dus à la consanguinité . La effets de la consanguinité sont invisibles , c'est pour cela qu'à priori ils n'inquiètent pas , pourtant cette consanguinité par affaiblissement des défenses immunitaires rend certains animaux vulnérables aux maladies et aux tumeurs ce qui raccourcit leur espérance de vie et peut expliquer la disparition de certains animaux à n'importe quel âge . Il en a certainement été de même pour la population des vallées béarnaises dans les années 80-90 où la consanguinité s'était fortement accentuée . On n'a toujours pas par exemple expliqué la mort d'Aspe-Ouest qui n'était alors âgé que d'une dizaine d'années environ ...
Pour le reste et pour les bonnes nouvelles je vous conseille de lire les nouvelles récentes venues de Catalogne et le Plan Pyros Life 2015 ...
01-05-2014 à 13:02:55
En ce qui concerne l'ours et plus globalement la protection de la nature, J'ACCUSE toute cette bande de fossoyeurs que sont les politiques de notre brave France qui année après année majorité après majorité détruisent inlassablement à coups de mensonges de propos ignobles et petits amendements notre patrimoine sauvage. Je rêve du jour où ces gens seront traduits devant un tribunal pénal international pour crime contre la nature...
01-05-2014 à 13:29:10
Yeap31, je ne vois pas de quoi tu parles, j'ai vu des empreintes d'ours il y a un an en Avril 2013 en Haute-Ariège.

Yves,Crime contre la nature, c'est pas un peu exagéré ? Tu voudrais pas plutôt dire " Non assistance à nature en danger " ? Non mais il faut arrêter ils en relâchent des ours je pense que les antis ont plus de mal à reprocher aux politiques que vous, les pour.
01-05-2014 à 14:22:21
01-05-2014 à 22:41:52
Oui si tu veux ! :)
02-05-2014 à 08:55:19
Pour répondre à Boursin, oui je pense aussi, que quand il ne reste que 5 ours dans les Pyrénées en 1995, on peut effectivement commencer à parler d’éradication. Et si des lâchés n'avait pas été fait, il n'y aurait aujourd'hui plus aucun d'ours (sauvage) en France. Il s'agit donc bien de l'éradication pure et simple d'une espèce sauvage et protégée. Mais peut être que dans un temps futur, les tribunaux condamneront sévèrement ces pratiques irresponsables (pourquoi pas comme crime contre la biodiversité), mais je rassure les "antis", nous en sommes encore très loin, puisque un animal, faut il le rappeler, n'est dans la loi française qu'un simple objet, dont on maîtrise la vie, à sa guise.

La nature sans les grands prédateurs n'est pas naturelle !!!


Didier 28
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