Le temps de la décision est venu ...

oui, je ne vois effectivement pas d'autres solutions, mais cela fait bien longtemps que cela est évident et que je dis qu'il faut faire ces transferts. Ces 2 derniers ours mâles, sont depuis longtemps les seuls capables de sauver leur espèce dans les Pyrénées. Mais seulement voilà, les assos vont naturellement refuser cette solution, et persévérer dans leur idée de vouloir sauver l'ours en Béarn, et ce, jusqu'à ce qu'il n'y en plus du tout. Cet acharnement ne servira naturellement à rien, mais c'est comme ça ...

Maintenant la solution passe uniquement par les espagnols. Mais bon je pense que rien ne sera fait jusqu'à qu'il ne reste plus qu'un ours. Deux ours ça semble "acceptable", mais lorsqu’il n'en restera plus qu'1 les politiques seront obligés d'agir... ou pas

La version espagnole des propos de Mme R. /

http://www.abc.es/agencias/noticia.asp?noticia=1627731

Seul un électrochoc pourra maintenant ranimer le cadavre de l'ours en Béarn et réveiller les consciences ...

Pour les dix ans de l'Anniversaire de la mort de Cannelle
IL FAUT QUE LES ASSOCIATIONS DEMANDENT LE TRANSFERT DE CANNELITO ET NERE VERS LE NOYAU CENTRAL .
C'est la dernière carte à abattre pour faire réagir les politiques et la population ...
et pour donner un avenir enfin décent à ces deux mâles condamnés ...

Apparemment ou le FIEP est déconnecté de la réalité ou il a pris un coup de couteau dans le dos ...

Ce qui est sûr c'est que Me Royal, même si ses propos étaient confus et parfois quasi incohérents , a bel et bien officialisé la disparition définitive de l'ours en Béarn au bout de vingt de refus répétés de la moindre réintroduction ...

http://www.fiep-ours.com/lecture.php?op=lecture&sid=356

Bonjour,
et s'il n'y avait que l'ours.... mais c'est toute l'écologie que Mme Royal bafoue lorsqu'elle dit : "L'activité humaine doit primer sur la biodiversité sans en rabattre sur l'exigence de biodiversité"
C'est confus je l'admets (mais c'est dans l'air du temps avec les confus qui nous gouvernent ...) mais là c'est dans le juste prolongement de sarko lorsqu'il a dit : "l'écologie ça commence à bien faire" et lancé sa tirade anti-environnement en Ariège.
Quant au FIEP, il a mis trop longtemps avant de voir qu'il se faisait manipuler (pour ne pas employer un gros mot), et encore je me demande si aujourd'hui il a compris.
Celui de "là-bas" que je plains vraiment est Jean-Jacques Camarra qui aura vu crever ses ours un par un et qui, malgré tous ses efforts, n'a rien pu faire.
Que je regrette d'avoir donné ma voix à ces gugusses... Ils ne m'y reprendront plus.

Je viens de lire sur le site de FERUS les propos de Ségo laine (de brebis). je n'arrive même pas à y croire. Jamais un ministre n'avait au paravent franchi cette ligne. C'est à vous faire gerber ! Comment se relever d'une telle trahison ?

propos scandaleux de la ministre...

allez il faut vite rapatrier les deux ours du Béarn au milieu des Pyrénées...

Oui, ces paroles de la ministre dite de l'écologie sont affligeantes, révoltantes, indignes de la fonction.

Oui, sur le plan "technique", on peut réfléchir à des solutions comme regrouper les 2 noyaux.

Mais il reste la réaction politique.
On peut s'émouvoir de ces propos, protester de ci de là, ne pas voter pour Royal & Co aux prochaines élections ...
Sauf que nous savons tous que ça ne fera pas le poids !

Les associations et les sympathisants vont devoir changer de registre. A l'évidence, la bienveillance et le politiquement correct ont touché leurs limites. L'heure de la radicalisation a sonné ! La réaction de FERUS, qui demande la démission de la ministre, est une première étape en ce sens. Reste à inventer la suite ...

Demander la démission de la ministre, mais cela fait rire tout le monde (j'imagine que Ségolène doit trembler de peur !!!). Si c'est tout ce dont nous sommes capable de faire dans des actions radicales, et bien l'ours a du soucis à se faire. Bravo, on progresse doucement (mais très très très doucement ...). Néré et Cannellito seront mort depuis longtemps avant que tous ces braves gens s'arrêtent de rire de nos gamineries.

Bonjour,
Peut etre faudrait il "déménager " une femelle auprés de Néré et Cannelito? non ? vous ne pensez pas ?
Bonne journée à tous.

@ Cacou
il ne sert à rien de déménager une femelle en Haut-Bearn
1/ Parce qu'il n'y aucune condition requise, ni la moindre volonté politique de vouloir relancer un noyau en Béarn. Tout le monde a bien entendu la Ministre qui au contraire a officialisé l'extinction finale de l'ours sur ce territoire . Ce alors que pendant plus de vingt ans il n'y a jamais eu le moindre début de Plan cohérent de réintroduction en Béarn malgré l'urgence et, alors qu'aujourd'hui, et depuis quelques années, il n'y a même plus de Plan de sauvegarde du plantigrade dans les Pyrénées !
2/ Une seule ourse est largement insuffisante et ne constitue pas un début de plan de sauvetage cohérent .
3/ Selon le principe des espagnols dans les Cantabriques et Asturies on ne touche pas à une population fragile . Avec 25 ours la population du noyau Central est bien trop précaire pour qu'on lui enlève des individus, quels qu'ils soient . Ou alors il faudrait que les ours retirés des Pyrénées Centrales pour être mis en Béarn soient en même temps remplacés par d'autres spécimen . Vue la conjoncture politique actuelle qui va faire les beaux jours du Museum, cela ne semble guère imaginable !
4/ L'avenir de l'ours et sa dynamique sont aujourd'hui clairement dans les Pyrénées Centrales où la population a besoin de diversité génétique .
Donc tout plaide, de par la faute incommensurable de Me Royal, pour un déplacement de Cannelito et Néré vers le noyau Central, noyau qu'il faut absolument renforcer et non dépeupler ...
Bonne journée

Oui effectivement, il faut privilégier le noyau central, le seul encore viable aujourd'hui, mais pas pour longtemps si rien n'est fait rapidement, notamment déplacer Néré et Cannellito vers ce noyau. Et peut être qu'un jour l'ours, s'étant multiplié, reviendra naturellement dans le Béarn (on a le droit de rêver), et dans toute la chaine pyrénéenne. Mais pour en arriver là, il faut que les assos arrêtent de s'opposer a ces déplacements. Il est bien évident maintenant que leur entêtement est totalement absurde, et nous amène a penser que la survie de l'ours n'est plus forcément leur priorité !!!

Bonsoir

"Mais pour en arriver là, il faut que les assos arrêtent de s'opposer a ces déplacements. Il est bien évident maintenant que leur entêtement est totalement absurde, et nous amène a penser que la survie de l'ours n'est plus forcément leur priorité !!!"

Ben justement, c'est le contraire...

voir page 18 http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Expertise_collective_scientifique_-_L_ours_brun_dans_les_Pyrenees_cle2c4c1b.pdf

et pour la translocation d'une ourse du noyau central vers le noyau occidental, voir page 6 (info issue du dossier ONCFS pour lâcher d'une ourse en Béarn en 2011) : http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2011/12/Dossier_Ferus_Dde-lacher-ourse-Bearn_Nov-2011.pdf

En complément, les spécialistes européens, avec qui nous sommes régulièrement en contact, disent clairement que pour améliorer la survie durable de l'ours dans les Pyrénées, il est important à terme d'avoir deux noyaux.

Les associations s'entêtent rarement sans raison...

Bonne lecture et merci pour votre mobilisation en faveur de l'ours dans les Pyrénées

Sabine

2 noyaux, mais ou est le deuxième, vous parlez des 2 ours mâles en Béarn peut être ? mais si je ne me trompe, 2 mâles ne peuvent pas se reproduire ensemble et comme il est peut probable que des lâchés de femelles aient lieu, il n'existe bien qu'un seul noyau dans les Pyrénées ...

On peut en effet faire le choix d'abandonner le combat en faveur de l'ours...
Mais comme le dit souvent Pays de l'Ours-Adet : "on ne lâche rien, sauf des ours..."

Cannellito a 10 ans ; sauf accident, il devrait vivre encore une bonne dizaine d'années. Si nous n'avons pas l'envie, l'intention, la gnaque pour tenter d'obtenir des lâchers en Béarn dans les 10 ans à venir, en effet on peut tout arrêter. Dans ce cas là, une solution de désespoir pourrait être de déplacer les 2 mâles béarnais en Pyrénées centrales.
Par ce biais, on supprime un noyau important pour un maintien durable de l'ours dans les Pyrénées + on donne notre accord à un processus privilégiant les déplacement et renforcement intra-pyrénéen, plutôt que l'apport vital et indispensable d'individus via l'extérieur.

Peut-être qu'on se trompe et qu'au final dans une bonne dizaine d'années, il n'y aura toujours aucune femelle de lâchée en Béarn mais dans tous les cas, rapatrier les deux ours béarnais en Pyrénées centrales ne permettra pas le maintien durable de l'ours dans les Pyrénées.

La seule solution pour l'ours à moyen ou long terme est l'apport d'individus supplémentaires.