De bonnes nouvelles d'Aubèrta

merci pour cette info et pour ce lien qui nous redonne un peu le moral !!! espérons qu'elle puisse retrouver sa liberté un jour.

Merci pour ce lien.
Pourquoi ne pas utiliser cette belle vidéo pour contrer Royale avec un sous titre du genre : voici ce que Madame Royale ne veut plus voir dans les Pyrénées et la diffuser largement

A+

Auberta ayant été trouvée en avril, on peut espérer que fadeta, si elle est toujours en vie, suive l exemple de caramellita pour une nouvelle naissance l année prochaine,et pourquoi pas de père balou! Il faut bien rester optimiste

Salut Odile et bienvenue.
Sauf si elle avait un second petit, de mémoire, aucune trace de Fadeta n'a été trouvé et personne ne connait la situation exactement.

Oui, il est effectivement possible qu'elle ait un autre petit, mais il est aussi possible qu'elle ne soit plus en vie. Et si les 2 éventualités sont fausses, il nous faudrait beaucoup de chance pour qu'elle est croisé la route de Balou avant qu'il ne décide de s'entrainer à l'escalade (ce con).
Je trouve quand même que dans cette région, il y a beaucoup d'ours qui disparaissent purement et simplement de la circulation, sans laisser la moindre trace (Pollen, Floretta, etc) ... étrange !!!

Une réflexion, pour les assos ...
Si l'exemple du maintien en liberté d'Auberta s'avérait être un réussite. Je m'explique, si nous prenions des oursons nés dans des parcs animaliers français pour les mettre quelques mois dans des enclos isolés (de l'homme) dans les montagnes pyrénéennes jusqu'au début de l'hibernation. Cela pourrait leur permettre de retrouver la vie sauvage que leurs ancêtres ont perdus par la faute de l'homme.
Imaginons 4 ou 5 oursons soigneusement sélectionnés génétiquement, et ce, pendant 4 ou 5 ans. Voilà une autre forme de réintroduction, sans aller chercher des ours en Slovénie, puisque cela semble trop compliqué et trop couteux a réaliser. De plus ce serait des ours génétiquement issus de nos ours, vu qu'ils sont les descendants d'ours capturés dans les Pyrénées. Ne serait ce pas un combat possible pour les assos qui cherchent désespérément une façon de justifier leur propre existence. Cela se fait déjà je crois en Roumanie, avec toute la réussite souhaitée et des dizaines d'oursons orphelins ont ainsi retrouvés une vie libre et sauvage qui était leur destiné première.
Alors ...

@ Didier:
Faire venir des ours de Slovénie n'est ni compliqué, ni trop coûteux, de plus je ne pense pas qu'il y ait dans les Parcs Français le moindre ours issu de l'ancienne souche Pyrénéenne . La problématique essentielle et politique n'est pas de trouver des ours mais uniquement d'avoir une autorisation gouvernementale pours les lâcher dans la nature pyrénéenne . Cela vaut pour des plantigrades venant de Slovénie comme pour des oursons qui seraient nés en captivité.

Quant à Aubèrta elle a de bonnes chances de s'en sortir. Son seul handicap est de ne pas avoir de partenaire ( mâle ou femelle ) pour lui tenir compagnie et créer ainsi une émulation éducative comme cela se pratique avec beaucoup de réussite à l'orphelinat de Balan en Roumanie ... L'idéal aurait été de faire venir dans les Pyrénées, auprès d'Aubèrta, un ou deux oursons de l'année de cet orphelinat de Balan afin de les éduquer tous ensemble... La diversité génétique aurait été garantie à la fin de l'opération ! .... Mais bon, faut pas se plaindre ou trop en demander car Aubèrta aurait pu directement aller à l'Aran Park de Bossost pour un destin tristement identique à celui de l'oursonne Molinera dans les Cantabriques .

@Christb
"ni compliqué, ni trop très couteux", si ... c'est compliqué, puisqu'il faut mettre 2 pays en accord, avec toute la paperasse que l'on imagine, et si ..., je pense que cela coute (au moins quelques milliers d'euro). Donc cette solution de récupérer des oursons de parcs animaliers serait quand même bien plus avantageuse, pour toutes ces raisons.
Quand à l'origine des ours des parcs français, je crois savoir que dans les Pyrénées se trouve un parc animalier qui a des ours issus justement des Pyrénées, mais j'avoue que n'en ais pas la certitude (ils ont d'ailleurs bizarrement pris le nom je crois, de Cannelle et Balou). Mais peu importe, avec même l'échange régulier d'animaux entre parcs zoologique français et étranger (il suffirait de les faire entrer dans un programme de sauvegarde, comme cela existe pour bien des espèces en voie de disparition dans le monde), il serait plus facile d'avoir de la diversité génétique, et je crois qu'entretenir quelques mois par an, 4 ou 5 oursons, serait bien moins difficile et couteux, que des capturer des ours adultes dans un pays étranger.
Mais je pense que l'investissement ou l’implication des assos, serait alors bien plus grand et plus utile, que de se contenter de demander la démission du ministre de l'écologie, qui ne viendra d'ailleurs jamais (du moins pour cette raison).

@ Didier.
Je m'excuse d'insister mais les ours sont donnés par la Slovénie à la France et ne coûtent rien si ce n'est un dédommagement symbolique et le prix du transport ... J'insiste encore ... Ce qui est compliqué ce n'est pas de trouver des ours qui pourraient être lâchés dans les Pyrénées ou d'établir des protocoles d'accord de transferts, mais seulement et surtout d'avoir les autorisations nécessaires pour le faire ...
Ce qui est compliqué aussi c'est de choisir " le bon ours " lors de sa capture ...
Les dossiers de transfert des Associations sont prêts, le plus long et le plus compliqué c'est d'avoir la signature de Me Royal ... Ensuite tout irait très vite !
Quoi qu'il en soit il faut passer par l'autorisation de Me Royal !... Sans autorisation gouvernementale pas de réintroduction , que le plantigrade soit de Slovénie, de Roumanie ou du zoo de Borce ou d'ailleurs ...
Que ce soit pour introduire dans la nature un ours issu d'un zoo ou un ours issu d'une forêt slovène les autorisations seront les mêmes et peut-être pire si l'animal est issu d'un zoo ...
Il ne faut pas non plus confondre les programmes génétiques inter zoos avec des programmes de réintroductions de milieu sauvage à milieu sauvage ...
Quant aux ours " des Pyrénées " qui seraient encore en captivité, ça n'existe pas .
Cordialement

@christb
Je veux bien reconnaitre vos connaissances en la matière, mais en ce qui concerne "choisir le bon ours", je crois que Pyros ou Mellba et Ziva n'était pas "le bon ours" puisqu'ils s'étaient déjà accouplé en Slovénie et leurs oursons nés dans les Pyrénées manquaient déjà de diversité génétique. Donc en fait, ils ont pris les premiers ours venus dans le même secteur, sans se préoccuper de la différence génétique des oursons a naître. Si cela avait été fait avec un minimum d'analyse, nous aurions un tout petit peu plus de diversité génétique aujourd'hui dans le noyau central des Pyrénées, ce qui ne serait pas négligeable aujourd'hui.

il faut bien reconnaitre qu il y a eu là un manque de chance aussi, capturer pyros un an après ! mais ce n est qu une partie du problème de la consanguinité. par exemple 2 femelles seulement réintroduites et surtout le non remplacement de mellba. dès le départ le nombre d ours était trop faible. de plus ils n ont jamais rejoint les autres pour se diversifier à part néré.

La réintroduction de l'ours dans les Pyrénées a été une lutte constante, avec très peu de moyens et de soutien politique et c'est donc faite à minima, dans ces conditions il est normal que tout n'ait pas été au top... Déjà si les ours issus de la réintroduction qui sont morts en France avaient été systématiquement remplacés nous n'en serions pas là non plus. Mais aujourd'hui il ne sert à rien de refaire l'histoire ... Quoi qu'il en soit rien ne remplacera une politique gouvernementale volontariste pour la conservation de l'ours et la cohabitation avec le pastoralisme. Force est de constater que cette politique non seulement n'existe plus depuis de nombreuses années mais qu'en plus le plantigrade vient officiellement d'être condamné par la France à Cauterets à l'extinction définitive en Béarn et à la dégénérescence par consanguinité sur le noyau Central ... Les ministres de l'écologie passent et à chaque fois la situation politique de l'animal se détériore un peu plus ... L'ours vient d'être officiellement abandonné au plus haut niveau de l'Etat ... Ce n'est pas rien en termes de conséquences ! On ne pouvait pas imaginer pire scénario que celui de me Royal... A partir de là et en l'absence de réaction de la Commission Européenne on peut se demander, à part l'Espagne , ce qu'il reste comme options pour espérer sauver l'avenir de l'ours alors que nous nous acheminons peu à peu dans les Pyrénées Centrales vers un scénario à la béarnaise ...

Effectivement c'est le pire scénario qui c'est joué avec ce gouvernement d'imposteurs. Le pire et c'est à pleurer de voir que tout le travail réalisé pas à pas durant les trente dernières années a été balayé par une chèvre en une demi journée. C'est très grave ce que l'on vit en ce moment avec ce gouvernement de fantoches à la solde de ceux qui nous mènent tout droit dans le mur et qui veulent que leurs petits business continu a ronronner. Tout pour leurs gueules ! Comme vous pouvez le constater je suis amère, triste à genoux face à tous ces gens qui se foutent de nous et de la nature depuis bien trop longtemps. Regarder ce que cette chèvre fait pour le loup et demain pour l'ours ? Aujourd'hui tout est permis y compris celui de flinguer des loups et demain des ours en tout cela en toute impunité. Alors oui si il y a un avenir il est effectivement au sud en Espagne (Cela fait longtemps que c'est plié chez nous le pays des donneurs de leçons). ET nous on regarde complice de ces traîtres pendant les brebis exploitent la montagne au profit d'une minorité avec l'accent bien de chez nous....

Il y a bien longtemps que cette affaire "grands prédateurs" est soldé pour les gouvernants français. La crise a sonné le glas de notre biodiversité prédatrice en France. Et tant que nous serons aussi permissifs envers nos opposants, rien ne changera. Se tourner systématiquement vers les textes de loi (qui peuvent être détournés à la guise de chacun), est bien le reflet de notre grande faiblesse, notre incapacité à nous faire entendre. Un exemple, accepter que des aides pastorales soient distribuées, alors que les ours ne sont plus là, est une aberration ... et pourtant ces aides sont déjà passées dans le domaine de l'acquis dans l'esprit des Béarnais, et des autorités, alors qu'elle réaction avons nous face à cela ? aucune ...
Il faut se rendre a l'évidence, ils ont gagnés et l'ours ne survivra pas dans les Pyrénées française, et cela même si l'Espagne décide de prendre le dossier en main. Mais il semble d'ailleurs, qu'elle ne soit pas très pressée de le faire ... et de toute façon si l'on accepte un futur optimiste en Espagne, le moindre ours aventureux qui décidera de passer la frontière ne survivra pas assez longtemps pour semer ses gènes. Il sera surement victime d'un accident de chasse, d'une chute du haut d'une falaise ou pourquoi pas d'une mystérieuse maladie qui aura empoisonnée son organisme.
Ne soyons pas naïf, notre trop grande passivité n'a pas servie ceux que nous défendions (les ours), c'est la raison pour laquelle nous ne sommes que des bobos (rêveurs idéalistes) aux yeux de nos détracteurs. Et le pire c'est qu'ils ont, sur ce point, complètement raison ...