http://www.bing.com/videos/search?q=OURS%20NERE&qs=n&form=QBVR&pq=ours%20nere&sc=0-8&sp=-1&sk=#view=detail&mid=2D430777DCFD1702DA542D430777DCFD1702DA54
Effectivement Xavier Piro ne fait que donner son sentiment par rapport à sa dernière observation de Néré en 2014 .
Ce qu'on peut dire c'est
Que Néré est un ours qui commence à prendre de l'âge.
Que cette situation d'abstinence prolongée de onze années, plus l'âge, peuvent induire des dérèglements hormonaux avec des altérations de santé plus ou moins importantes et variées . C'est ce qu'avaient indiqué les scientifiques espagnols, à l'époque, à propos de l'ours Camille ...
On ne parlera pas des conséquences psychologiques de cette absence de copulation en période de rut, année après année, elle sont difficilement évaluables mais certainement pas négligeables ...
Ce qu'on aurait surtout aimé c'est que le FIEP rebondisse sur cette vidéo et se fende d'un droit de réponse dans la presse plus sérieux que quatre lignes ... Le FIEP aurait pu faire l'effort de rappeler dans un nouvel article de presse les urgences urgentissimes et dire que, oui, l'ours se meurt en Béarn et que , oui, il y est sans aucun avenir et sans la moindre perspective plausible d'évolution positive à court terme. Que oui , l'ours est physiquement et politiquement condamné en Béarn à très brève échéance . Ce qui est une évidence ... Mais rien !
Quant à cette fadaise du Fiep qui laisserait croire que ce noyau Béarnais serait là pour sauver le noyau Occidental perclus par la consanguinité, à part la consanguinité cette affirmation est une totale contre vérité ! Heureusement qu'il n'en est rien ! Comment pourrait-il en être autrement ?... Cela doit faire pas loin d'un siècle et demi, peut-être plus, qu'il n'y a pas eu d'échanges génétiques entre le Béarn et le noyau du Luchonnais qui a été le dernier à subsister en Pyrénées Centrales . Pour preuve les témoignages de H. FEDACOU berger en Pays Toy au début du vingtième siècle qui raconte que ni lui, ni son père, ni son grand père n'ont vu d'ours sur ce secteur du Pays Toy ... Quant au secteur de Campan Georges Buisan raconte qu'à la même époque il arrivait qu'exceptionnellement les chasseurs y croisent un ours ... Je vous laisse imaginer si l'ours avait le temps d'arriver en Béarn ! ... C'est simple dans ces coins là , il restait encore des loups qu'on n'y voyait déjà plus d'ours. Le système de reproduction de ces deux animaux et la commensalité de l'ours expliquant facilement cela . L'ours était bien plus facile à exterminer que le loup ... Je rappelle aussi, l'isolement qu'il y avait entre les noyaux internes du Pays Basque, du Béarn et du Val d'Azun, dans les années 60 ( F. Merlet ) ....Alors le Luchonnais et au-delà , c'était bien trop loin pour être d'un quelconque secours à ces ours !
Comme dans les Cantabriques il faudrait d'abord qu'il y ait en France au moins un noyau complètement pérenne pour pouvoir éventuellement porter assistance à l'autre ! Ce n'est pas deux noyaux en perdition et aussi éloignés qui pourront se sauver l'un l'autre. Il en faut au moins un en état de pleinement se suffire à lui-même ! Quant à l'autre ... Il faut quand même un minimum vital !
Sérieusement il faudra que le Fiep se fasse à l'idée que le Noyau Central se débrouillera par lui-même et que ce ne sera possible que si il y a les deux ou trois réintroductions qui y deviennent urgentissimes et non pas s'il y a un noyau béarnais qui commence à ressusciter ( et nous sommes très loin aujourd'hui de cette éventuelle résurrection !... ) Vaudrait mieux pas pour l'avenir et sa viabilité que cette population Centrale ait à attendre l'arrivée d'une bien hypothétique population béarnaise pour être sauvée !!! ...
Si cependant Néré et Cannelito faisaient par eux -mêmes le voyage jusqu'aux Pyrénées Centrales, ça arrangerait presque tout le monde et ça résoudrait certainement un gros problème de diversité génétique ! Mais n'y comptons pas ! On a plus de chances de voir arriver en Béarn un jeune mâle du Val d'Aran ( s'il ne se fait pas flinguer en Pays Toy ) que le contraire.
Quant au déplacement de Néré et Cannelito, . Même si je pense qu'il y aurait eu un coup de poker, ou de bluff, à jouer en tentant l'électrochoc de la demande de leur déplacement pour réveiller, peut-être et enfin, les consciences et les responsabilités béarnaises, ( même si cela ne c'était pas fait au final ) ... C'est non, un non définitif et ce n'est plus la peine d'insister . Néré et Cannelito, après une énième lettre ouverte au Gouvernement, mourront en héros gardiens de la mémoire historique du cimetière à ours béarnais. Bravo ! On s'y prépare !
Pour le reste on comprend que le FIEP, qui sur le sujet ours aura été au moins aussi efficace que le PNP, s'accroche à la bonne santé de Néré et de Cannelito car une fois disparus ces deux plantigrades , le Fiep n'aura plus aucune raison d'exister à moins de se reconvertir dans la défense du Gypaète, du Desman et du Tetras ...
Quoi qu'il en soit le temps commence maintenant à être sérieusement compté pour Néré !