Le parti CPNT ...

Et si c'est Hollande, ce sera Bonrepaux !

Bonrepaux serait plutôt ministrable à l'agriculture avec Hollande (mais pas avec ses casseroles cf les enquêtes diffusées par la Buvette...), tout comme Nihous avec Sarkozy ou Lassalle avec Bayrou : ils se fichent trop de l'"environnement" pour en devenir ministre... ministre de ... l'"écologie" de surcroit, l'insulte suprême pour ces énergumènes du passé... Mais... ils feraient de toute façon encore plus de mal à l'agriculture qu'à l'écologie, y compris vis à vis de l'ours.

Ben non, justement, une de leur stratégie est de noyauter tout ce qui touche à l'environnement pour mieux éliminer ce qui les gênent, une fois aux commandes ils ont tout pouvoirs, oublie tu que Lassalle fut président du PNP permettant la création du blockhaus servant de centre nordique au Somport, et que Marie-Lise Broueilh de l'AOC Barèges-Gavarnie à bien failli parvenir à ses fins dans le même PNP, tous se faisant passer pour les vrais écologistes face aux bobos citadins.
Que ce soit le PS ou le FNUMP ce sera kif-kif pour l'ours, quand au modem de Bayrou qui pourrait bien créer la surprise avec sa probable union avec Dominique Galouzeau de Villepin, on ne sera pas mieux lotis si il est élu, lulu.

Faut écouter l'avis de François Hollande sur le loup !

http://www.buvettedesalpages.be/2012/03/francois-hollande-parle-du-loup-au-salon-de-l-agriculture.html

Parions que son discours sur l'ours sera à peu près similaire ...

C'est certain qu'on aurait tort de croire au miracle avec l'arrivée de F.Hollande .
Sarkozy ou Hollande , on se demande s'il y en a un pour racheter l'autre !
On va encore longtemps regretter Chirac et les 5 ours qui ont été relâchés sous son mandat !... Pour autant , nous n'avons pas d'autre choix que de nous tourner vers l'espoir d'un hypothétique changement ...

Je suis étonné que Mr Hollande n'ait pas été approché par les Associations de défense de l'environnement pour plaider la cause de la cohabitation avec les grands prédateurs ... Ca fait longtemps que les Verts auraient dû commencer à plaider ce dossier auprès de leurs futurs associés socialistes ! Pourquoi n'est-ce pas déjà fait ?

Mr Bayrou avait tenu , fin d'année dernière à la tv , des propos tout à fait aussi aléatoires et approximatifs sur le cas de l'ours des Pyrénées alors qu'il est lui-même un pyrénéen et qu'à ce titre il devrait être depuis longtemps au courant de ce dossier ...

Il aurait été urgent que les différentes Associations concernées fassent un peu de pédagogie auprès de nos hommes politiques ! Surtout à la veille d'une élection présidentielle .

Il est évident dans ces conditions que la grande faune a pour l'avenir un sort tout à fait précaire en France . Comment s'en étonner alors que le sujet n'est pas porté comme il se devrait par les écologistes eux-mêmes et encore moins par tous les grands noms médiatiques ( tels Hulot , Y.A.B . H. Reeves , etc, etc ... ) qui pourraient à eux seuls auprès du grand public et avec un investissement ciblé sur le sujet " éduquer " faire pencher la balance pour la préservation de la biodiversité et de ses territoires sauvages à travers la cohabitaion entre Nature et civilisation ?

Comme ça se présente , j'ai hélas bien peur que le bêtisier se poursuive , que les lobbies se renforcent et que les grandes bêtes disparaissent comme les petits oiseaux !

La remarque faite dans les commentaires de la Buvette est fort judicieuse : ce que peut détruire un loup ou un ours ( ou tout autre prédateur ) , ( qui ne sont que l'expresssion de la nature ) , est sans commune mesure avec ce que peut détruire un homme en un millième de seconde qui représente la vitesse d'une balle . Ce que la nature détruit et souvent recycle permet à la nature de fructifier . Ce que l'homme sans modération détruit dans la nature est toujours une destruction irréparable pour la nature ... et pour l'humanité .

En fait la question de l'ours est une question trop locale pour faire à elle seule l'objet d'attention à une échelle nationale, surtout en ces temps de crise internationale où se joue l'avenir des nations.

Ce qui manque de n'est pas que l'on parle spécifiquement de l'ours, mais qu'il y est une pensée sur la nature en générale. Pas l'écologie des villes (panneaux solaires, transports en commun, etc) mais de la nature, par définition sauvage.
On comprend, à la vue de nos hémicycles, que l'on est dans un pays à la classe politique âgée, issue pour beaucoup d'un monde catholique rural révolu où plus que de biodiversité il était question de "nusibles" dès qu'une espèce ne servait pas l'homme, vu comme le centre du monde. De la il ne faut pas s'étonner d'une sorte de super ministère (qui se voulait celui des transports, du logement, de la chasse, de l'aménagement) finissant en sous ministère incapable.

Faire évoluer ce genre de mentalité vis à vis d'une nature, dont l'ours fait parti, est un tâche plus globale. parler plus concrètement de la mollesse, quand ce ne sont les cadeaux, de la plus part sur des activités telle que la chasse (dépassements impunis des périodes de chasses, braconnage, militantisme contre des espèces protégées, ect), le lobby agricole (ex: FNSEA) pour mettre le doigt sur le fait qu'il n'y a pas de pensée environnementale en France dans les hautes sphères. Il faut s'attaquer à ce concept fourre tout et attrappe nigauds, dont les associations de protection de la nature ont fait les fraits, qu'est celui du "développement durable" qui ne pense pas le conflit, chose pourtant central.
Or à voir, ne serait ce que dans la presse, comment les sujets "nature" sont traités, on en est encore loin.

Tout a fait d'accord avec l'analyse de Monsieur G. Pour ma part, j'ai toujours dit que c'est aussi au sein des assos naturalistes et de protection de la nature qu'il faut commencer par placer le débat : beaucoup restent dans une mentalité de maîtrise de la nature et ne réfléchissent pas assez voire pas du tout la naturalité et le sauvage... quand ils ne s'y opposent pas !
Les livres de JC Génot sont très parlant à cet égard. Je recommande par exemple "La nature malade de la gestion".
Et puisque nous sommes dans les lectures, je vous recommande le dossier "forêt" du magazine l'écologiste actuellement en kiosque (textes de Génot, Vallauri, Boisson, Cochet...).
Bonne lecture !

bonjour à tous

J'ai enfin réussi à me connecter à ce nouveau forum.

Pour aborder ce sujet, oui je pense que tous les candidats susceptibles d'occuper la fonction présidentielle, et ils ne sont pas nombreux sauf énorme surprise, ne sont pas très préoccupés par la biodiversité en France. C'est une évidence. A partir de là, il ne faut donc pas s'attendre à ce que nos ours deviennent le centre d'intérêts des Pyrénées.
Les antis n'ont pas de soucis à ce faire.
Je crois que les ours ne devront compter que sur eux même pour ce protéger et accroitrent leur population du moins pendant les cinq prochaines années. Heureusement qu'ils savent rester discret, Bonabé nous l'a prouvé, en ne se montrant que quelques années après sa naissance. Espérons qu'il en soit de même pour d'autres encore inconnus à ce jour.

Bonsoir .

J'avoue que personnellement je suis inquiet . Faut dire que j'ai des excuses : j'ai assisté des années et des années durant à la lente désagrégation et à l' inéluctable disparition du noyau Béarnais . Toute une population de plantigrades qui n'a pas pu hélas être sauvée par l'excellente littérature publiée alors pour la cause de l'ours par des Dendaletche , des Merlet , des Cazetien , des Camarra , etc , etc .

J'apprécie beaucoup les écrits de Mr Génot dont deux livres excellents sont sur les étagères de ma bibliothèque " ours " . Cependant je pense que tous ces livres qui remplissent ma bibliothèque " ours " ne touchent principalement que des passionnés convaincus comme Papours ou moi-même . Ces ouvrages pourtant si proches de la réalité , de la vérité et de l'éthique sont et seront incapables de sauver la nature . Preuve en est du destin tragique de l'ours de souche pyrénéenne ( et béarnaise ) qui a succombé malgré l'investissement et les appels au secours répétés des plus grandes plumes naturalistes .

Quant à la maitrise des choses de la nature si je suis bien évidemment pour la libre expression de cette nature et donc du sauvage qui la caractérise , quelle maîtrise ont donc les Associations sur cette nature ? Aucune , à part un semblant de gestion les Associations ne maîtrisent en fait rien du tout et sont à la merci et assujettis aux décisions de tous les pouvoirs politiques du plus petit au plus grand .

La seule maitrise est détenue par le politique et son autorité légale, exécutive et policière . Ainsi la maîtrise peut-elle être accordée par l'Etat à un parti politique comme le CNPT . Ainsi peut-on lire sur le site de Férus que l'Etat dans les Alpes se prépare à accorder aux acteurs pastoraux et chasseurs la maîtrise de la population de loups par des tirs létaux dans un programme qui ressemble diablement à un plan d'éradication ...

Une Association comme l'Adet ( ou autre ) a elle seule ne maîtrise absolument rien du destin réel de l'ours . Certes l'élan vital , la renaissance de l'ours est à son actif mais après ? Sans soutien et investissement politique tout va sur sa lancée puis s'arrête ... Imaginez que l'Etat étende cette décision prise de former des tueurs de loups dans les Alpes à l'ours dans les Pyrénées et au lynx ailleurs ... et bien les carottes seraient définitivement cuites et nous ne sommes pas demain à l'abri de telles aberrations ! Sans la protection ou du moins la bienveillance politique nous n'avons de maîtrise que factice et temporaire . La seule maîtrise qui préside à la gestion et au destin de la nature est politique . La preuve en est que sans la décision politique d'une première réintroduction d'ours en Pyrénées Centrale l'ours aurait depuis bien des lunes disparu totalement du Béarn et que sans la décision courageuse de Me Olin de relâcher cinq ours en 1996 dont la prolifique Hvala je vous laisse un peu imaginer un instant où en serait aujourd'hui la population d'ours dans les Pyrénées et quelles seraient ses perspectives d'avenir !

Ce sont des décisions politiques qui seront seules capables de donner ou non un destin positif aux ours et éviter la consanguinité fatale qui à terme touchera le noyau .A eux seuls , livrés à eux-mêmes et face à l'hostilité des hommes les ours ne s'en sortiront pas , contrairement à ce que semblent croire certains . Même avec une bonne étoile et des ours cachés s'il n'y a pas à l'avenir des décisions politiques de sauvegarde efficaces avec en particulier un autre renfort d'effectif cette population Centrale en expansion aujourd'hui ne s'en sortira pas mieux demain que s'en est sortie hier , livrée à elle-même et sans soutien politique , la population Béarnaise .

J'ai bien cru pendant cette dernière décennie qu'à l'avenir les équilibres naturels et les écosystèmes allaient se pérenniser et être réellement et sans faux semblants pris en compte par la politique , qu'il y allait avoir une sérieuse prise de conscience de la part de nos contemporains sur la nécessité de préserver notre maigre reliquat de nature et j'ai aujourd'hui bien peur de m'être trompé . Ou est donc le plan de sauvegarde de l'ours ? Ou est donc le remplacement de tout ours tué par l'homme à l'heure où le gouvernement propose des formations à la destruction du loup ? Où sont les plans et les stratégies de cohabitation ? Où est la valorisation des économies pastorales et touristiques à travers le label ours ? ...

Cette fatalité qui fait au FIEP compter les années, les unes après les autres depuis la mort de Cannelle , sans aucune perspective que cette fatalité qui n'a à ce jour toujours aucun écho politique commence à sérieusement me lasser surtout quand je vois que sans perspective plausible cette impuissance est en passe de s'exporter avec le temps qui passe vers les Pyrénées Centrales .

http://www.ferus.fr/actualite/le-ministere-de-l%E2%80%99ecologie-veut-former-des-chasseurs-et-des-eleveurs-a-la-destruction-du-loup

Trouvé au sujet de l'ours dans le République des Pyrénées récemment.
Si au hasard quelqu'un avait loupé ce morceaux d'anthologie :( ........

"M. Sarkozy a eu un échange avec un éleveur, l'un de ceux qui jugent insupportable la présence de l'ours dans le massif. M. Sarkozy a alors justifié la décision prise en 2011 de ne pas lâcher une nouvelle ourse dans les Pyrénées-Atlantiques. « Il n'aurait pas fallu en introduire au départ », lui a dit l'éleveur. « Ça, je suis d'accord avec vous », lui a répondu M. Sarkozy."

Vous écrivez : "M. Sarkozy a eu un échange avec un éleveur, l'un de ceux qui jugent insupportable la présence de l'ours dans le massif. M. Sarkozy a alors justifié la décision prise en 2011 de ne pas lâcher une nouvelle ourse dans les Pyrénées-Atlantiques. « Il n'aurait pas fallu en introduire au départ », lui a dit l'éleveur. « Ça, je suis d'accord avec vous », lui a répondu M. Sarkozy."

Finalement, j'avais voté pour Sarkozy et j'en suis heureux. Lui au moins comprend les pyrénéens vivant dans les montagnes, aux côtés de fauves !