Bonjour, je suis nouveau sur ce forum,Ariègeois d'origine, chasseur, pêcheur, joueur de rugby et fonctionnaire de Police dans notre capitale Midi pyrénéenne, j'aimerais réagir à cette discussion. Je suis donc chasseur et je ne me sens pas plus homme de cro-magnon que d'autres qui se permettent des comparaisons douteuses à la limite de l'insulte. Ces méthodes laissant d'ailleurs les débats stériles je les laisseraient de côté.
Pour être constructif, l'ours (le vrai) pas le produit importé, aurait dû faire l'objet d'une sauvegarde il y a plus de cinquante ans. La population de souche était alors suffisante et l'élevage extensif plus prompt à coopérer. Plus de troupeaux mais plus réduits et bien gardés. Les plantigrades Slovènes, quoique, génétiquement identique n'ont rien à faire dans les Pyrénées, et lorsque l'on parle de réintroduction, on commet une faute, c'est une introduction. Toutes introductions dans un écosystème déjà en place engendre des problèmes (non ecosystème n'est pas approprié, ecocomplexe convient mieux car c'est l'ensemble qui est touché, activités humainess confondues).
La réintroduction, pardon, l'introduction de l'ours slovène, et pas pyrénéen, donne lieu à des tensions uniquement provoquées par le déséquilibre. Beaucoup persistent à stigmatiser chasseurs, éleveurs sans se soucier de trouver une proposition décente et équilibrée (notion de déséquilibre évoquée avant) pour que la présence de l'ours soit accéptée. Mesdames et Messieurs les écologistes, vous occupez vous de la gestion des milieux ? de l'entretien des espaces ? de la régulation (il faut bien en parler) de certaines espèces ? ou n'êtes vous bon qu'a faire de la sensiblerie ou vous porter partie civile dès que vous le pouvez pour engranger quelques euros sur le dos de chasseurs ou éleveurs solvables.......
L'arrêté de chasse systématiquement attaqué notamment sur les galliformes de montagnes, (si certains ne savent ce que veut dire galliforme je peux leur expliquer en privé) ou sont vos arguments scientifiques ? on emmerde les chasseurs de Palombes ......mais personne ne s'emeut des empoisements massifs dans les pays Nordiques, personne ( même pas la LPO) ne se rend compte que les oiseaux bleus deviennent de plus en plus sédentaires (grandes plaines céréalières d'Ile de France), que les couloirs de migration se sont déplacés etc........
Je me disperce......pour en revenir à l'ours et la compatibilité avec la chasse, je ne vois pas où est le problème. On ne chasse pas l'ours, ( je lis déjà les commentaires au sujet des accidents passés). Si l'on considère que l'ours peut être dérangé par la chasse, alors je pense que toutes les activités humaines en montagne sont perturbatrices, il n'y a pas que lorsque l'on porte une arme que la nature est persécutée. Si vous considérez que les chasseurs tuent uniquement par plaisir que dire de la mortalité des espèces animales uniquement provoquée par la présence humaine. Je prend l'exemple du plateau de beille mis en service en 1989. Les études préalables faisaient état du plus important site d'hivernage du grand tétras, 249 couples hivernants en 1985 ! à peine une trentaine en 1990 !!!!!!! Un tetras dérangé en hiver, a 80 % de chance de mourrir car il ne peut reconstituer sa dépense énergétique utilisée pour son envol. Alors franchement, un peu moins de 7000 chasseurs en Ariège, des centaines de millier de touristes hiver comme été; qui cause le plus de dégat à la faune et le milieu où elle évolue ? des stations de sport d'hiver uniquement misent en oeuvre " pour le plaisir", là on y est oui !!!!!!!! lLa solution ? une sanctuarisation de nos montagne, mais c'est utopique, chacun a droit de l'utiliser. Forcer les chaseur a respecter des contraintes, ok mais il faut quelles soit adaptées, le perimètre de 20000HA est exagéré en période hivernale, contraindre les agriculteurs a mieux surveiller leurs troupeaux ok, mais pourquoi les défenseurs de l'ours ne mettrais leur fougue à contribution pour surveiller leurs ours ? suivit des indices de présence, communication sur ses déplacements, information de l'ensemble des personnes pratiquant des activités en montagne hiver comme été. Si l'on prend uniquement en compte que l'homme est un danger pour l'ours, l'ours est aussi un danger potentiel pour l'homme. Je suis curieux de savoir ce qui pourrait être dit si par malheur un randonneur lambda se retrouvait blessé voir tué par un plantigrade ......... la faute des chasseurs, des éleveurs ?