L'Alt Pirineu s'équipe pour la cohabitation ...

19-07-2013 à 19:31:37
http://www.lavanguardia.com/local/pirineos/20130719/54377938237/perros-proteccion-rebanos-ganaderos-araneses.html

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Lleida. (EFE). - Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement du Conseil Général d'Aran a livré ce vendredi les quatre premiers chiens pour protéger les troupeaux de bétail en Val d'Aran, dans le cadre des actions de soutien à l'élevage et rapport à la faune.

Tel que rapporté par le gouvernement aranais, le coût d'acquisition de ces chiots de race, de l'Institut des Pyrénées Chien de montagne des Pyrénées avec les agriculteurs qui ont signé un engagement, est couverte par le Conselh Generau d'Aran.

Joseph E. Arró, ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de l'environnement naturel, a expliqué dans ce sens que ces chiens "doivent aider les agriculteurs à gérer leurs troupeaux aranais pour qu'ils soient sécurisés contre les attaques d'animaux sauvages (ours, renards, vautours) ou autre chiens ".

Rappelons que la mission de chiens dressés contre les attaques d'ours ou d'autres animaux est un système de protection qui est utilisée depuis un certain temps dans les Pyrénées. En dehors du Val d'Aran, par exemple, car il a été réintroduit dans l'ours des Pyrénées Département de l'agriculture a donné aux agriculteurs une vingtaine de chiens à cet effet. Cependant, il y a des agriculteurs qui optent pour d'autres mesures telles que le regroupement des moutons et des chèvres, sous la supervision de bergers professionnels, payés par le gouvernement.


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19-07-2013 à 22:59:28
Bravo aux Espagnols, mais n'oublions pas que cette race de chien "le patou" (ou berger des Pyrénées) a été créée dans cette région pour la protection des troupeaux domestiques, à une époque ou les grands prédateurs, dont l'ours, existaient encore en très grand nombre.
Ceci est donc la preuve que si les éleveurs actuels n'en veulent plus, c'est bien, qu'il s'agit avant tout d'une contrainte économique pour eux, et non d'une inefficacité du travail de protection de ce chien.
En effet un chien, plus un berger est une contrainte financière de plus, contrainte que les éleveurs ne veulent plus assumer.
Nous vivons dans un monde ou chacun essaye de minimiser les charges au maximum et l'ours est perçu comme un empêcheur de profits, donc nuisible aux activités de l'élevage (comme le loups et le lynx dans d'autres régions).
Mais alors pourquoi plus en France qu'ailleurs ? parce qu’en France, le développement économique rural a été plus rapide et plus important que chez nos voisins européens.
Les éleveurs français ne sont pas près a faire marche arrière et revenir à des méthodes d'élevage (de surveillance) qui sont, à leurs yeux, dépassés, donc plus acceptables.
Il faut absolument prouver à ces gens là, que pour eux, les profits se trouvent aussi ailleurs, que l'élevage n'est plus la seule ressource possible, que les grands prédateurs, comme l'ours, sont aussi une source de profits potentielle (écotourisme).
Voilà encore un combat qui doit être mené, convaincre, encore et encore !!!

La nature sans les grands prédateurs n'est pas naturelle !!!


Didier 28