Image de Sarousse en Espagne

Très bonne réflexion de Chrit, effectivement, si nous laissions les cadavres des animaux morts de nos élevages dans la nature, comme nous le faisons déjà pour les vautours dans certaines régions, cela insiterait les grands prédateurs à s'en nourrir et éviterait, peut être, qu'ils ne s'en prennent aux animaux domestiques vivants.
Mais attention, certains mal-veillants en profiteraient sûrement pour y loger quelques poisons, dans le but certain, d'éliminer l'ours.

Bonjour à tous, salut Christb64 ;-)
Tout ce que je sais, c'est que pour le FAPAS, une solide expérience montre que la présence de charognes au printemps (sortie des tanières), permet d'augmenter les chances de survie des portées d'oursons. Ainsi, le FAPAS dispose volontairement des charognes de chevaux à ce moment de l'année.
Ici (Pyrénées), cela va créer des polémiques idiotes et sans fin (genre "ça va habituer les ours à se nourrir de viande...") mais cela n'empêche pas que le sujet est pertinent ici aussi même si la question mérite d'être posée dans le sens où elle l'est ci-dessus, à savoir, quelle incidence sur la prédation en direction des animaux domestiques ?
Si l'incidence est favorable à la cohabitation (c'est à dire si cela occasionne moins de prédations sur les cheptels domestiques ou bien si cela élimine toutes les brebis en estive*), en sachant que c'est favorable à la survie des oursons, l'idée mérite d'être concrétisée !
* (et oui : disparition des brebis = disparition des problèmes de cohabitation... ultrapastoraux, détendez-vous, c'est bien entendu une PLAISANTERIE mais pas le reste du message).

Salut à toi Papours !
J'ai grand plaisir à te lire sur ce forum et j'espère que tu continueras à passer par ici de temps en temps et pourquoi pas , comme par le passé, à animer les débats et les éclairer de ton expérience !